Michel Magne

Disques de Michel Magne figurant dans la collection :



Contient la célèbre trilogie des "Fantomas" - version années 60, une bonne partie de l'album a été réenregistrée par Raymond Alessandrini (pour cause de bandes disparues à jamais).



Qui ne connait pas la fameuse ritournelle des "Tontons fligueurs" ?



Un CD très pointu avec de nombreuses bandes originales inédites de polars dont l'intégrale des peu connus "Avec La Peau Des Autres" et du tourmenté "De La Part Des Copains". A recommander.



Contient les scores de 4 films de la série d'espionnage française. A l'image des films, les musiques (écrites dans un style jazzy) sont inégales mais "Atout Coeur A Tokyo Pour OSS 117" se détache nettement du lot.



Pour les amateurs d'humour, on retrouve tout l'univers parodique et corrosif et toutes les chansons de Jean Yanne présentes sur son 1er long métrage (satire sans concession du monde de la radio).



La suite du CD précédent, bon point pour l'hilarant "Les Chinois A Paris" avec le totalement loufoque "Carmeng" (notre fameux opéra national revu et corrigé par l'esthétique musicale chinoise).



Clairement le chef d'oeuvre absolu de Magne. Le jazzy "Mélodie en sous-sol" déborde d'une énergie et tension palpable à chaque instant tandis qu'"Un Singe en Hiver" tisse une intense mélancolie (particulièrement poignante sur les pistes "L'Amitié" et "L'Adieu")



Contient les bandes originales de nombreux films de Vadim dont l'inédit "Barbarella" (partition rejetée).



Edition CD des rarissimes LPs "Musique tachiste" et "Martial Solal joue Michel Magne".

De Michel Magne, on connaît aussi les thèmes musicaux pour le mélo historique des années 60, "Angélique". Or, seules les musiques des trois premiers opus ont été éditées... Alors que les deux films suivants ("Indomptable Angélique" et "Angélique et le Sultan") permettaient au compositeur de se renouveler avec de nouveaux thèmes évocateurs.

Je pense en particulier au thème prenant et romantique du Rescator, le pirate interprété par Robert Hossein, nouveau visage de Jeoffrey de Peyrac.

Il semblerait que des questions de droits s'opposent à l'édition de ces musiques... Encore une fois, l'amateur subit ces choses, alors qu'on peut se demander à qui profite le fait de maintenir de telles oeuvres dans des cartons...

Bah je suis sûr que Lerouge nous prépare quelque chose... il édite particulièrement bien la carrière de Magne, mais attention de nombreuses bandes ont été détruites dans un incendie, ceci expliquant peut être cela ?

Comment, le vaisseau du Rescator, qui se riait des colères de Neptune, narguait les navires de Louis XIV et faisait trembler les pirates barbaresques, détruit dans un incendie, tel le Bounty dans la baie de Pitcairn ? Cela ne peut être ! ? ...

Voici, pour info, ce que Jean-Claude Petit confiait en 1994 à la revue Soundtrack! à propos de Michel Magne:

"Je connaissais bien Michel Magne, puisque j'ai même été son "nègre" sur certains films. Il n'était pas un musicien accompli, mais c'était un homme très entreprenant et qui avait des idées. (...) On a tous été le "nègre" de Michel Magne, de Michel Colombier à Jean-Claude Vannier, Bernard Gérard et bien d'autres... ça a été une école, en quelque sorte, et bien sympathique. C'était un homme très drôle... (...)"

JFH

kfigaro a écrit:

J'étais passé totalement à côté - et à tort - de ce CD assez passionnant car présentant à la fois la facette un peu elfmanienne et archi parodique de Magne (les pastiches plus ou moins subtils de Wagner sur "Le vice et la vertu", de Bach sur "Le repos du guerrier", de Gershwin sur "Le rendez-vous manqué" voire de Vivaldi façon "Rondo Veneziano" sur le générique de "Barbarella" que je connaissais déjà) et un aspect plus mélancolique qu'on retrouve également sur "Un singe en hiver" (son chef d'oeuvre) sans parler du trop méconnu "Les misérables".

J'ai été très surpris par la qualité de la partition rejetée de "Barbarella", très loin de l'épouvantable soupe pop de Bob Crewe & Charles Fox qu'on peut entendre dans le film mais également très différente du simple pastiche de Vivaldi que son générique pouvait laisser imaginer. Certaines pistes de suspense très angoissantes et mystérieuses (et à la limite de l'avant gardisme) sont plus dans l'esprit de la BD originale austère et sobre (et en noir et blanc !) de Jean-Claude Forest que le film super kitsch et bariolé de Vadim.

Mention spéciale à la BO de "Don Juan 73", film totalement tombé dans l'oubli (le dernier de Bardot je crois ?), des pistes comme "Intermission", "Swedish Dream" évoquent presque la mélancolie d'un Barry sans parler des quelques très belles chansons symphoniques ("Confession") très proches de celles d'un Scott Walker...

Une belle surprise vraiment...

Une parodie des James Bond un peu tombée dans l'oubli mais très amusante de Georges Lautner (malgré des relents certains de néocolonialisme).

Côté musique, Magne a fait dans le minimalisme : un simple combo jazz (flûte, batterie, piano et contrebasse) en guise de thème principal (très réussi) avec juste quelques cordes dissonantes dans une scène hilarante de combat lorsque les protagonistes sont drogués dans un restaurant chinois (piste "Monocle story" sur la compil "Les tontons flingueurs") et des ondes Martenot pour symboliser les "méchants".

Curieux disque concept foutraque et d'un goût pas toujours très heureux : imaginez une sorte de Boulez ou Barraqué qui se serait encanaillé dans les clubs de jazz et avec l'humour iconoclaste d'un Erik Satie.

Les titres donnent une bonne idée du "sérieux" de l'ensemble : "Murmures de Prières Inintelligibles", "Self-Service", "Carillon dans l'Eau Bouillante", "Larmes en Sol Pleureur ( Extrait d'un Chagrin Emmitouflé) ou "Pointes de Feu Amorties au Dolosal"... bon, tout n'a pas forcement très bien vieilli quand même (les morriconesques "Plaintes Erotiques intervenant dans les breaks de l'Orchestre" ou les rires kitsch et forcés de "Rires Lointains Non Déguisés")



Le disque de "Martial Solal joue Michel Magne" (arrangé par Vannier) - plus convaincant - est à du même tonneau mais bien plus jazz encore... (quelques années avant que Vannier ne collabore avec Nougaro sur notamment le très jazzy "Dansez sur moi")

Je voulais vous faire part de la découverte de cet ouvrage sur Magne.



Livre écrit à la première personne qui donne un aperçu intéressant du bonhomme. Un récit qui navigue entre souvenirs d'enfance, amitiés avec quelques artistes de renom, sa conception de la "vie", son humour potache (parfois un peu limite ) ) et aussi ses déboires financiers avec son studio ainsi que l'incendie qui a ravagé son château (il est rageant d'apprendre que plus de 80% de sa production a été complètement détruite). On y découvre aussi un Michel Magne fou de musique expérimentale.
Donc c'est un ouvrage vivement recommandé !

Pour info, je l'ai trouvé sur priceminister à un prix convenable (moins de 10€).

Quelques extraits du livre sur ce site :

http://franck.ernould.perso.sfr.fr/amourviv.html

Zygomar a écrit:

On y découvre aussi un Michel Magne fou de musique expérimentale.

Ça c'est intéressant: il y est détaillé de quel genre de musique expérimentale il s'agit ?

Je ne l'ai pas lu mais à mon avis, il s'agit sûrement plus de freejazz ou de musique concrète que de Stockhausen et co... (d'après ce que je connais du bonhomme) mais bon je peux me tromper....

<< Ce qui choquait le plus mon entourage,c'était mon habitude de mêler le très sérieux au farfelu,à l'impossible (...) >> Michel Magne.

Personnellement,bien que pas très grand amateur de ce compositeur,ça n'est jamais le genre de chose qui me choque: << marier le très sérieux au farfelu >> Au contraire! C'est plutôt ce qui a justement une chance de m'intéresser aujourd'hui; ces sortes d'ovnis comme "Carillon dans l'eau bouillante","Self service","Larmes en sol pleureur",etc.... Bien que ces morceaux auraient pu être plus excentriques,encore,et si aujourd'hui on est en droit de les considérer comme de sympathiques amusements anecdotiques,il n'en demeure pas moins que ces ludiques expériences symbolisent toute une époque où des musiciens savaient ne pas trop se prendre au sérieux,s'accorder des délires,des fantaisies,des excentricités,se faire plaisir quoi. Après,il en résulte ce qui en résulte. Qu'importe,car,d'une certaine façon,la musique ne s'en portait pas plus mal pour autant. D'une certaine manière,on pourrait presque dire que MAGNE s'est amuser à être une sorte de BOULEZ du second degré et qu'il l'a malgré tout fait avec beaucoup de sérieux et un certain perfectionnisme.

<< Dans "Self service",les casseurs d'assiettes s'en donnèrent tellement à coeur-joie dès le début de la pièce qu'il ne restait plus rien à casser pour le reste du morceau.(...) Toujours dans "Self service",les dessins rythmiques des fourchettes et cuillères ne sont pas de simples effets, ils font partie intégrante de l'écriture...>>

C'est bien que son "Concertino triple" et surtout "Martial joue Magne" sur des arrangements d'un musicien habile nommé Jean-Claude Vannier, existent en cd.

kfigaro a écrit:

J'étais passé totalement à côté - et à tort - de ce CD assez passionnant car présentant à la fois la facette un peu elfmanienne et archi parodique de Magne (les pastiches plus ou moins subtils de Wagner sur "Le vice et la vertu", de Bach sur "Le repos du guerrier", de Gershwin sur "Le rendez-vous manqué" voire de Vivaldi façon "Rondo Veneziano" sur le générique de "Barbarella" que je connaissais déjà) et un aspect plus mélancolique qu'on retrouve également sur "Un singe en hiver" (son chef d'oeuvre) sans parler du trop méconnu "Les misérables".

J'ai été très surpris par la qualité de la partition rejetée de "Barbarella", très loin de l'épouvantable soupe pop de Bob Crewe & Charles Fox qu'on peut entendre dans le film mais également très différente du simple pastiche de Vivaldi que son générique pouvait laisser imaginer. Certaines pistes de suspense très angoissantes et mystérieuses (et à la limite de l'avant gardisme) sont plus dans l'esprit de la BD originale austère et sobre (et en noir et blanc !) de Jean-Claude Forest que le film super kitsch et bariolé de Vadim.

Mention spéciale à la BO de "Don Juan 73", film totalement tombé dans l'oubli (le dernier de Bardot je crois ?), des pistes comme "Intermission", "Swedish Dream" évoquent presque la mélancolie d'un Barry sans parler des quelques très belles chansons symphoniques ("Confession") très proches de celles d'un Scott Walker...

Une belle surprise vraiment...

Hep, je viens de découvrir ce CD il y a peu, et c'est vrai que c'est tout à fait excellent (on est dans le haut du panier de la production Magne !), même si à mon avis il n'est pas vraiment question de parodie dans les morceaux que tu évoques au début de ton message: je pense pour ma part qu'il s'agit ici de premier degré assumé, c'est juste que quand Magne se lâche dans le pathos, il le fait sans complexes (ce qui bien sûr n'est pas pour me déplaire).
Et en effet les quelques morceaux expérimentaux de Barbarella (surtout "L'envol du Vaisseau", si je ne me trompe pas de piste) versent carrément dans l'avant gardisme !
Quand à Don Juan 73, à la réflexion c'est pas loin d'être ce que j'ai entendu de meilleur chez le monsieur.

A l'époque de la sortie de cette compilation Vadim-Magne, j'avais été agréablemnt surpris par la qualité de Don Juan 73.

En ayant lu maintenant le livre de Magne, je vais aussi me replonger dans son "monde expérimental" de la collection Universal que j'avais laissé de coté. Il faut dire que j'avais accroché moyen. Mes oreilles n'étaient pas prêtes à affronter cette musique... "tachiste" !

Zygomar a écrit:

A l'époque de la sortie de cette compilation Vadim-Magne, j'avais été agréablemnt surpris par la qualité de Don Juan 73.

En ayant lu maintenant le livre de Magne, je vais aussi me replonger dans son "monde expérimental" de la collection Universal que j'avais laissé de coté. Il faut dire que j'avais accroché moyen. Mes oreilles n'étaient pas prêtes à affronter cette musique... "tachiste" !

Oui, ça a tout de même pris un sacré coup de vieux...

Taboulez a écrit:

Hep, je viens de découvrir ce CD il y a peu, et c'est vrai que c'est tout à fait excellent (on est dans le haut du panier de la production Magne !), même si à mon avis il n'est pas vraiment question de parodie dans les morceaux que tu évoques au début de ton message: je pense pour ma part qu'il s'agit ici de premier degré assumé, c'est juste que quand Magne se lâche dans le pathos, il le fait sans complexes (ce qui bien sûr n'est pas pour me déplaire).
Et en effet les quelques morceaux expérimentaux de Barbarella (surtout "L'envol du Vaisseau", si je ne me trompe pas de piste) versent carrément dans l'avant gardisme !
Quand à Don Juan 73, à la réflexion c'est pas loin d'être ce que j'ai entendu de meilleur chez le monsieur.

Entièrement d'accord avec toi ! essaye aussi ses BOs pour les polars de Deray et Terence Young, ça vaut également le coup d'oreille...

kfigaro a écrit:

Zygomar a écrit:

A l'époque de la sortie de cette compilation Vadim-Magne, j'avais été agréablemnt surpris par la qualité de Don Juan 73.

En ayant lu maintenant le livre de Magne, je vais aussi me replonger dans son "monde expérimental" de la collection Universal que j'avais laissé de coté. Il faut dire que j'avais accroché moyen. Mes oreilles n'étaient pas prêtes à affronter cette musique... "tachiste" !

Oui, ça a tout de même pris un sacré coup de vieux...

C'est aussi parce que ce n'est pas suffisamment étonnant...la magie n'opère pas vraiment..."Self service",par exemple,c'est finalement assez anecdotique. J'attendais mieux,quelque chose de plus exaltant. Au bout du compte,Je trouve que le résultat n'est pas à la hauteur de l'idée. Ca manque quand même de génie. J'apprécie plus la démarche que ce qui en résulte et ce n'est pas très bon signe...un soufflet qui dégringole. Bien dommage!
. En même temps,il s'agit d'un achat récent. Il faut que je réécoute le "Concertino triple" que j'avais trouvé déjà d'un charme un peu désuet et un peu trop sage aussi. Pas désagréable non plus mais qui devient finalement le complément de "Solal joue Magne" qui me semble davantage résister à l'épreuve
du temps,avec les arrangements de VANNIER. Elle est la pièce du cd. Là j'aime assez cette oeuvre qui me semble développer un jazz à la Française de qualité.

Il faudrait que je réécoute mais tu as raison, les arrangements de Vannier apportent un plus non négligeable, par contre il faut peut-être plus aimer le jazz que la musique de film "stricto sensu"...

Les arrangements de VANNIER y sont pour quelque chose,c'est sûr. Sinon,comme tu le dis,il faut aimer le jazz et c'est mon cas. Puis,celui-là me convient bien dans la mesure où il n'est pas trop bavard. Ce n'est pas ce que j'appelle un "jazz-baratin". Par rapport à la musique de film,ça me rappelle une vieille anecdote. Je rencontre un béophile au coin d'une Fnac. Rien d'étonnant donc qu'une conversation s'engage sur la B.O. et,à un moment
donné je lui vante les qualités du BULLITT de LALO SCHIFRIN et ne me répond-t-il pas très posément que BULLITT ce n'est pas une musique de film mais du jazz.. J'en suis resté sur le cul.

kfigaro a écrit:

Essaye aussi ses BOs pour les polars de Deray et Terence Young, ça vaut également le coup d'oreille...

J'avais justement eu l'occasion de découvrir le film Avec la Peau des Autres il y a un mois ou deux (film d'espionnage hyper soigné, et qui vaut bien selon moi les meilleurs Hitchcock du genre ), et j'avais bien aimé la musique. Un Magne jazzy mais pas nécessairement parodique pour autant...

Taboulez a écrit:

kfigaro a écrit:

Essaye aussi ses BOs pour les polars de Deray et Terence Young, ça vaut également le coup d'oreille...

J'avais justement eu l'occasion de découvrir le film Avec la Peau des Autres il y a un mois ou deux (film d'espionnage hyper soigné, et qui vaut bien selon moi les meilleurs Hitchcock du genre ), et j'avais bien aimé la musique. Un Magne jazzy mais pas nécessairement parodique pour autant...

Un film rare en effet, et parmi les meilleurs de Deray dans le genre.

SUN'JA a écrit:

je lui vante les qualités du BULLITT de LALO SCHIFRIN et ne me répond-t-il pas très posément que BULLITT ce n'est pas une musique de film mais du jazz.. J'en suis resté sur le cul.

Le pire c'est que je suis sûr que certains puristes pensent le contraire !! (idem par rapport aux BOs de Johnny Mandel d'ailleurs, trop symphoniques pour le jazzeux pur et dur !! )

kfigaro a écrit:

SUN'JA a écrit:

je lui vante les qualités du BULLITT de LALO SCHIFRIN et ne me répond-t-il pas très posément que BULLITT ce n'est pas une musique de film mais du jazz.. J'en suis resté sur le cul.

Le pire c'est que je suis sûr que certains puristes pensent le contraire !! (idem par rapport aux BOs de Johnny Mandel d'ailleurs, trop symphoniques pour le jazzeux pur et dur !! )

Et bien oui,j'ai eu l'occasion de croiser des mordus de jazz à qui j'avais fait écouter,entre autres,BULLITT, et ils avaient considéré ça comme un jazz
mi chèvre,mi chou ,un jazz freiné dans son élan par les contraintes de l'image,un jazz de cinéma quoi!

Pierre Mondy est un jazzeux pur et dur et la façon dont il a cassé,une fois,le jazz symphonique de LALO SCHIFRIN,n'était pas triste. "Soit on fait du vrai
jazz,soit on fait du vrai symphonique!".

Moi,en musique,je suis comme ROMAN VLAD (le compositeur italien d'origine roumaine),je suis constamment assis entre deux chaises,que ce soit
dans le domaine du jazz,de la B.O. et du "contemporain",si bien que je ne m'entends pas avec les puristes,qu'importe le genre auquel ils appartiennent.
Les puristes et moi c'est deux!. Les puristes m'ennuient. Ils se complaisent à ériger des murs entre les musiques et je déteste ça!

Même dans le jazz, les puristes sont obtus.
« Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre-étalon » :-)

Je suis de l'avis de SUN'JA. Ce qui me fait aimer la musique de film est ce mélange des genres entendu nulle part ailleurs !

Concernant Pierre Mondy, je pense qu'il n'avait pas (ou plus) toute sa tête !

Il s'agit du Pierre Mondy connu (l'acteur) ou d'un autre ?